22e année - N°912 - 2 décembre 2024

Balicco

Restaurants

Grill du Château à Èze village. La cocotte ézasque

Image RECETTE. Dans les ruelles médiévales qui mènent vers La Chèvre d’Or, Le Grill du Château, l’un des cinq restaurants du légendaire Relais & Châteaux, poursuit sa perpétuelle recherche d’originalité.
Le Niçois Charles Bombaron, en cuisine, et son complice marseillais Bruno Buoni, en salle, partagent leur passion pour la Méditerranée. C’est dans cet esprit qu’ils viennent de concocter une recette exclusive « La Cocotte ézasque », destinée à rendre hommage aux trésors des pêcheurs ézasques et à ravir les sens des amateurs de produits de la mer.
Plaisir des yeux tout d’abord, avec la présentation d’une cocotte individuelle en fonte, renfermant sous sa mystérieuse croûte dorée, qui sera découpée sous vos yeux, puis des sens avec les fumets délicats et la chair savoureuse des poissons méditerranéens, mariés à des herbes et épices de la région. Le saint-pierre, le rouget grondin, le congre, la rascasse, la lotte, la vive, s’épanouissent dans un généreux bouillon réduit autour d’un mélange appétissant de tomates, pommes de terre, ail, huile d’olive, fenouil, graine d’anis vert, safran et pastis. « La Cocotte ézasque » (45€ la cocotte individuelle et 90€ la grande cocotte pour 2) est servie avec une rouille maison et ses croûtons, et s’accompagne de manière gourmande d’un fenouil braisé au safran et d’une tomate de la région, confite au four (photos X et Gérard Bernar).
Le Grill du Château
Rue du Barri à Èze village
Tél. (0)4 92 10 66 66

grill@chevredor.com
Déjeuner, menu à 25€ (hors boissons) ; déjeuner et dîner, prix moyen à la carte 50€ (hors boissons). Fermé le dimanche soir et le lundi 

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La Tonnelle – île Saint Honorat à Cannes. La semaine du blanc

Image PROMOTION. Du 18 au 24 août, l’abbaye de Lérins vous invite, au restaurant la Tonnelle, à la semaine du blanc, afin de découvrir la cuvée Saint Pierre blanc, millésime 2005. Ce vin nuancé, fin, présente une robe limpide, vert paille avec de légers reflets d’or pâle. Le nez est complexe et élégant. En bouche, la fragrance du muscat se mêle d’arômes de fruits à chair blanche et d'amande. Dégustation et ses amuse-bouche 6€ par personne. Prix de la bouteille 26€ (photos Gérard Bernar et X).
Restaurant la Tonnelle
Île Saint Honorat. Tél. (0)4 92 99 18 07
Pour rejoindre l’île : société Planaria

Quai des îles. Port de Cannes, en face de l'hôtel Sofitel Le Méditerranée.
http://www.abbayedelerins.com
http://www.cannes-ilesdelerins.com

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La Zucca Magica à Nice. La traversée de l’Atlantique

Image CONQUÊTE. La notoriété du temple de la courge, de la citrouille et du potiron, le restaurant à légumes, œufs et fromages du port de Nice, vient de traverser l’Atlantique. Marco Folicaldi, le Romain et Rossella Bolmida, la Turinoise et leur équipe, viennent d’avoir les honneurs de la presse américaine avec la parution d’un bel article sur The New York Times. Marc Bittman, le journaliste semble avoir apprécié. Pour découvrir la version Internet, agrémenté d’une recette de risotto en vidéo, rendez-vous sur http://www.nytimes.com/2008/08/06/dining/06mini.html
La Zucca Magica™
4 bis, quai Papacino à Nice
Tél. (0)4 93 56 25 27

http://www.lazuccamagica.com

Le bord de l’eau à Marseille. Pour profiter de l’été indien

Image TERRASSE. Un nom de restaurant plus vrai que nature, où l’on est vraiment au bord de l’eau dans un quartier marseillais que seuls les privilégiés connaissent vraiment. Dîner au bord de l’eau à l’heure ou le soleil vous dit au revoir est un délice. Le seul bruit est le clapotis de l’eau contre le pilotis de la terrasse et les quelques passants habitent le minuscule port depuis… toujours. Hélas il faut réserver, il y a peu de place en terrasse. Choisissez les calamars à la plancha, le poisson du jour simplement grillé, les poulpes et tout ce qui vient de la mer à vos pieds. M.A.
Le bord de l’eau
Port de la Madrague - Montredon, 15 rue des Arapèdes 13008 Marseille
Tél. (0)4 91 72 68 04
Ouvert le midi de jeudi à dimanche et tous les soirs

http://www.auborddeleau.eu

(photo Magali Aimé)

Via Roma à Marseille. Toute l’Italie à La Pointe Rouge

Image SPÉCIALITÉS. Une petite maison face au port de la Pointe Rouge. Deux niveaux et la mer sous les yeux. Une équipe jeune et souriante, très attentive aux besoins du client. Au menu, des antipasti (de 9€ à 13€) aux fruits de mer ou à la charcuterie italienne, des pâtes comme là-bas (de 11€ à 14€), à l’encre de seiches, aux clovisses, à l’arrabiata, au basilic…, l’osso-buco et des vins, surtout le rosé de Bardolino. Le problème ? Impossible de venir à l’improviste les soirs d’été, pas plus que les soirs de matchs de foot ! À partir de 25€ jusqu’à 50€ ou 60€ selon le vin. M.A.
Via Roma
19, avenue de la Pointe Rouge 13008 Marseille
Tél. (0)4 91 72 33 91

Ouvert 7 jours sur 7

(photo Magali Aimé)

Château de la Chèvre d’Or à Èze village. Puissance 5

Image ÉMERVEILLEMENT. Vous ne soupçonnez pas la richesse et la diversité de l’offre de restauration de ce merveilleux Relais & Château gravé dans les vieilles pierres du village médiéval. Cinq lieux différents, qui bénéficient tous d’un panorama exceptionnel, vue plongeante sur la baie de Saint Jean Cap-Ferrat, Villefranche, Nice, le cap d’Antibes et au-delà jusqu’à l’Estérel ou regard sur les verdoyants jardins en restanques, sont ouverts à tous et proposent une gastronomie de tous les instants et de toutes les envies. Quatre espaces sont placés sous la responsabilité de Philippe Labbé, chef deux-étoiles Michelin® (la troisième est espérée… et serait méritée), « La Chèvre d’Or », le restaurant gastronomique avec sa salle entièrement rénovée et sa situation de vigie (déjeuner et dîner, ouvert tous les jours), « La terrasse des remparts » (déjeuner à la belle saison, ouvert tous les jours), « Eden », dans le prolongement de la terrasse du bar (service de 19h30 à 22h30 en saison) et le « Café du jardin » proche de la piscine, avec sa terrasse panoramique en surplomb de la Méditerranée (service de 12h à 18h en saison). Le cinquième, « Le grill du Château », situé dans la ruelle qui mène au Château, propose une cuisine méditerranéenne, mâtinée de saveurs asiatiques (déjeuner –épatant menu à 25€- et dîner, fermé le dimanche soir et le lundi), œuvre du chef Charles Bombaron.
À l’Eden, le dernier-né, les dîneurs se restaurent en toute décontraction d’une cuisine gourmande de produits. Jonglant entre la tradition, avec le filet de bœuf du Charolais Rossini, sauce périgourdine, pommes frites rustiques (95€), les gaufres « minute » aux fruits rouges (22€), l’originalité, avec les tomates anciennes (ananas, green zebra, noires des russies) à la burrata des Pouilles, des basilics, vinaigre balsamique tradition (45€), le terroir, avec le cochon de lait rôti du Gers, vrai jus, risotto aux truffes (56€), l’exotisme, avec le sashimi de daurade royale, assaisonné de yuzu, algues et shiso (45€), le loup sauvage de Méditerranée aux fines épices safrané, légumes d’un bouillon de couscous (82€), Philippe Labbé et sa brigade réalisent un sans faute. 
Château de la Chèvre d’Or à Èze village.
Relais & Châteaux. Rue du Barri à Eze village.
Réservations (0)4 92 10 66 60

reservation@chevredor.com
http://www.chevredor.com

L'Eden avec son panorama magique (photo X)

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Philippe Labbé (photo X)

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Les tomates anciennes (ananas, green zebra, noires des russies) à la burrata des Pouilles, des basilics, inaigre balsamique tradition

(photo Gérard Bernar)

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Le loup sauvage de Méditerranée aux fines épices safranées, légumes d’un bouillon de couscous

(photo Gérard Bernar)


La Vigne à Table Les Arcs-sur-Argens. Le retour de François Pillard

Image OUVERTURE. Fermé depuis le début de cette année, le restaurant de la maison des vins Côtes de Provence va reprendre vie le 8 août prochain. Repris par François Pillard, que l’on a connu en bonne forme à Port Palace à Monaco en 2004-2005 (« C’est incontestablement l’une des premières tables de Monaco » précisait à l’époque Jacques Gantié), l’ancien chef de Marc Meneau, aidé d’une petite brigade de 4 personnes, proposera dans un premier temps une formule à 25€ le midi (1 entrée, 1 plat, 1 dessert et 1 verre de vin) et un menu carte (menus à 35€ et 55€). Rendez-vous vendredi prochain pour découvrir les nouvelles créations de François Pillard.
La Vigne à Table
D N7 Les Arcs-sur-Argens
Tél. (0)4 94 47 48 47

François Pillard (photo Gérard Bernar)


Keisuke Matsuhima à Nice. Nouveautés estivales

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BLEU.
L’été rime avec nouveautés chez Keisuke. En pénétrant dans la salle du restaurant, un nouveau maître d’hôtel, affable et souriant, vous accueille. Michael Amoros, arrivé récemment d’outre-Manche, remplace Xavier, parti à Menton rejoindre l‘équipe de Mauro Colagreco. Deux meubles boutique encadrent l’entrée, ornés de tablier et torchon estampillés Keisuke, de produits typiques japonais et méditerranéen, de vaisselle et de livres de cuisine écrits en japonais par le maître des lieux. Les tables se sont parées de bleu pour accompagner les nouveaux plats de la carte d’été et symboliser une cuisine sans nuage, empreinte d’originalité, toujours aussi harmonieuse, jouant habilement avec les saveurs et les textures, homard bleu (lui aussi est dans le ton !) servi froid avec un gaspacho vert « green zebra » et une petite brunoise de légumes (51€) ; langoustines de Bretagne poêlées, compotée de courgettes trompettes et ses fleurs, feuilles de courge, jus de têtes de langoustines, coulis de citron, safran, fenouil (46€) ;  filets de rougets poêlés,  ragoût de haricots cocos, moules, sauce aïoli (45€) ; loup de Méditerranée, boule de seiche et ses pieds grillés, compotée de fenouil avec son bouillon, jus de bouillabaisse à l’encre de seiche (51€) ; combinaison de pêche cerise en compotée, crumble de sel, mousse mascarpone, sorbet pêche cerise (16€)…  
Keisuke Matsushima
22 ter, rue de France à Nice
Tél. (0)4 93 82 26 06

http://www.keisukematsushima.com
info@keisukematsushima.com

Sébastien Gibert, le chef sommelier, avec Michael Amoros, le nouveau maître d'hôtel

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Filets de rougets poêlés, ragoût de haricots cocos, moules, sauce aïoli

(photos Gérard Bernar)

La Récréation à Saint-Raphaël. Pour le plaisir

Image NOUVEAU. Après 12 ans de gastronomie à « Lou Calen », dans leur petit restaurant de la vieille ville de Fréjus, puis une parenthèse brasserie de 12 ans aux « Galoubets » à Port-Fréjus, et quelques années sabbatiques, Annie et François Gallione reviennent à leur premier amour en s’installant dans le centre ville de Saint-Raphaël, dans les murs du restaurant créé par Madame Pastorel en 1922 et dont le petit-fils Charly Floccia assurait la continuité, il y a quelques années encore, avant de jeter l’éponge.
De l’époque initiale, il ne reste que l’authentique porte d’entrée en ferronnerie que l’on pousse pour accéder au couloir, devenu salle de restaurant, qui mène au jardin intérieur à ciel ouvert. Toute la décoration –très réussie- a été réalisée par Annie Gallione, dans l’esprit feutré d’une maison bourgeoise provençale. En cuisine, François Gallione a remis au goût du jour quelques recettes plébiscitées à Fréjus, comme le gâteau moelleux de crustacés au jus de favouilles (16€), plat que l’on retrouve dans le menu carte du voyageur (entrée, plat, dessert 45€), en compagnie de la polenta de coquille Saint Jacques à la fondue de tomates, copeaux de parmesan (28€), du vol au vent royal des pêcheurs au pistil de safran (28€), du navarin de homard bleu aux fetuccinis (supplément 15€), du précieux filet de bœuf aux girolles en habit vert (35€), de l’Ali baba à l’ancienne au rhum ambré (9€)…
Le restaurant est ouvert uniquement à dîner jusqu’au début septembre, puis au déjeuner seulement et salon de thé l’après-midi, au-delà de cette date.
La Récréation
54, rue de la Liberté à Saint-Raphaël

Tél. (0)4 94 83 63 39 – (0)6 32 43 78 30

Annie et François Gallione (photo Gérard Bernar)

Restaurant Eden Roc au cap d’Antibes. Star d’un soir

Image ONIRIQUE. Qui n’a jamais rêvé de dîner dans ce palace d’exception, pensant que ce privilège fût réservé aux seules célébrités du festival international du film de Cannes ? Cette agitation passagère terminée, les portes de ce lieu mythique vous sont ouvertes. Ce soir, la star c’est vous !
Traversez le parc confidentiel complanté de pins pour rallier le Pavillon Eden Roc, bel édifice Napoléon III construit en terrasse sur la mer, à flanc de rochers, où vous attend le concierge qui se chargera de vous accueillir. Gravissez quelques marches, entrez dans le hall entièrement rénové cette année, et poursuivez jusqu’au bar, où les élégants et profonds canapés, vous invitent à la détente. Puis prenez place sur la terrasse en teck, véritable proue, face à cette baie magique soulignée par les îles de Lérins. La croisière gastronomique peut commencer.
À la tête de ce navire, Arnaud Poëtte, chef altruiste et chaleureux, fidèle à l’établissement depuis l’été 1983, veille sur un équipage de 45 personnes, épaulé par deux seconds Richard Petillion et Olivier Gaïatto, et aidé depuis 1996 par son complice Lilian Bonnefoi, chef pâtissier. Une étroite complicité qui leur permet de fusionner leurs idées, additionner leurs talents, de répondre à toutes les exigences et partager des valeurs fondamentales, comme l’excellence, une mission toujours remise en question.
La carte d’été, mise en place jusqu’au début septembre, comprend toujours les grands classiques de la cuisine, bouillabaisse de Méditerranée (89€ par personne), jarret de veau braisé en cocotte, aux petits légumes de saison (52€ par personne), poulet de Bresse, truffé sous la peau, rôti à la broche (115€)…, les traditions « Eden Roc », soupe au pistou dans la tradition niçoise (24€), filets de rouget de roche poêlés à l’Antiboise, vinaigrette tiède au corail d’oursins et courgette fleur farcie aux senteurs de Provence (40€)…, mais également des créations où les compositions sont pertinentes et les produits exceptionnels, tartare de thon aux condiments, légumes confits glacés, sauce au parfum d’Orient (42€), ravioles de homard pochées au bouillon de crustacés et herbes fraîches (38€), aiguillettes de filet de saint-pierre grillées, girolles sautées au persil plat, jus à l’huile d’olive et tomates confites (48€), suprêmes de pigeonneau sautés aux girolles et tomates confites, la cuisse en pastilla aux amandes (52€)… Les desserts (20€), nés de l’imagination fertile de Lilian Bonnefoi, balancent entre les fruits du temps, poêlée de pêches blanches aux groseilles, polenta crémeuse, tuile croustillante aux amandes ou émincé de fraises à la menthe, crumble au chocolat blanc, jus léger à la tomate vanillé et le parfum de gourmandises, sablé croustillant au gianduja, mousse au chocolat grand cru, émulsion vanille à la confiture de lait…
Pou accompagner cette symphonie gustative, Xavier Dinet, le jeune chef sommelier, vous conseillera judicieusement et vous fera découvrir quelques jolis crus, comme ce Languedoc rouge 2003 « Les Sybarites » du Domaine Les Mille Vignes à Fitou, assemblage parfait de carignan, syrah et grenache.
Au loin, les lumières  de Cannes scintillent, l’obscurité enveloppe le ciel et la mer. Le rêve est devenu réalité.
•  Restaurant Eden Roc
Hôtel du Cap - Eden Roc. Boulevard J.-F. Kennedy - Cap d’Antibes à Antibes
Réservations (0)4 93 61 39 01
Ouvert de 12h30 à 14h30 et de 19h30 à 22h00

La nuit tombe sur le Pavillon de l'Eden-Roc avec sa piscine à débordement
et ses deux espaces de restauration, le Grill et le restaurant
(photo Stéphane Gladieu et Philippe Gardette)


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Le chef des cuisines Arnaud Poëtte

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Tartare de thon aux condiments, légumes confits glacés, sauce au parfum d’Orient

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Suprêmes de pigeonneau sautés aux girolles et tomates confites, a cuisse en pastilla aux amandes

(photo Gérard Bernar)

La Terrasse du Colonial à Nice. Nouvelle carte d’été

Image AFFIRMATION. Depuis son arrivée à Nice, Sébastien Giannini, le chef des cuisines du Méridien Nice, a pris de la hauteur, au sens propre comme au sens figuré, et affirmé progressivement sa personnalité. Sa nouvelle carte d’été, « la plus aboutie » selon lui, en est le parfait exemple.
À fond dans l’esprit méditerranéen, il n’hésite pas à travailler des produits –que l’on trouve rarement sur les cartes azuréennes- comme le maquereau cuisiné en escabèche et servi avec un bouquet de riquette et citron confit (15€), le riz vialone nano et ses petits grains croquants venus de Vénétie, lié au mascarpone et travaillé en risotto, en accompagnement d’un blanc de seiche simplement raidi à l’huile d’olive. On pourrait tout autant conseiller les ravioles de queues d’écrevisses décortiquées, julienne de légumes croquants et son crémeux de bourride (28€), le blanc de saint-pierre persillé de citron, tranche d’aubergine poêlée à l’huile d’olive (27€), le canon d’agneau cuit au sautoir, croûte de parmesan et olives noires, servi sur une galette de tomates séchées (29€)… ou les tartines (de 9€ à 14€ pour la focaccia de gambas) et desserts nutri-formes (5,50€ et 6€), plats légers et équilibrés, pour ceux qui préfèrent rester au 1er étage, dans l’environnement design et confortable du Colonial Café.
La Terrasse du Colonial
Le Méridien Nice 10e étage  1, Promenade des Anglais  à Nice
Tél. (0)4 97 03 40 37
Ouvert tous les jours pour le déjeuner et le dîner

lecolonialcafe.nice@lemeridien.com

Le chef Sébastien Giannini

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Blanc de saint-pierre persillé de citron, tranche d’aubergine poêlée à l’huile d’olive

(photos Gérard Bernar)

La Marmite du Pêcheur aux Mées. Envies de saveurs marines

Image POISSONS. Cet été, si vos pas vous mènent du côté du val de Durance et des célèbres rochers des Pénitents des Mées, arrêtez-vous chez Laure et Christophe Roldan.
Le chef, qui change très régulièrement sa carte et ses menus en fonction des produits du marché et de ses envies, est passé maître dans l’art de travailler les produits de la mer, tout en proposant des plats du terroir en regard. Sur le menu « Terre et mer » (32€), les anchois frais marinés et poivron rouge, fougasse Riviera, herbes fraîches au parfum d’Asie sont en concurrence avec le pressé de jarret confit et foie gras de canard au persil plat, chutney de pommes aux épices douces et le filet de poisson de mer (selon arrivage) à la plancha, tian de légumes du soleil au thym, jus de bouillabaisse rivalise avec les paquets d’agneau à la Sisteronnaise, le pied crousti-fondant aux herbes, pulpe de monalisa à l’huile d’olive des Mées. Le menu « À la découverte des saveurs d’ici et d’ailleurs » (55€) est un original voyage gustatif iodé et parfumé, composé d’un kadaif de rouget de roche à la tapenade, émulsion d’olives noires relevée de Xéres, d’une seiche à la plancha en raviole ouverte, artichaut violet au pistou, chorizo, d’un yakitori de gambas aux girolles et d’un pavé de loup et foie gras de canard, tian à l’huile d’olive truffée F. Arizzi, jus concentré.
La Marmite du Pêcheur
Boulevard des Tilleuls – Les Mées
Tél. (0)4 92 34 35 56

Christophe Roldan et son second de cuisine Jean Philippe Charpentier (photo X)

La Baie des singes à Marseille. Un endroit privilégié qui se mérite !

Image AUTHENTIQUE. Marseille, les Goudes, un désert de pierres, et là, après avoir garé sa voiture, un petit chemin serpente au milieu des rochers… 10 minutes de  « montagnes russes » et vous voilà arrivé. Un décor de film policier, les rochers, la mer, le mistral, et l’île de MaÏre en face. Fabio Montale, le policier de Jean-Claude Izzo n’est sûrement pas très loin ! C’est là que d’avril à septembre, on se fait venter par le mistral, bronzer sur un matelas (à réserver), et que l’on peut aussi manger le poisson pêché à quelques brasses, la bouillabaisse de pêcheurs (originelle), la rouille avec du vrai safran, des soupions frits… (à la carte, plats de 12€ à 22€), arrosés de vins de Provence servis au verre. Pas de chichi, du vrai, du simple de l’authentique. Et si le luxe, c’était aussi ça ? (M.A.)
La Baie des singes
Cap croisette, les Goudes
13008 Marseille  
Tél. (0)4 91 73 68 87

(photo Magali Aimé)

La Maison à Marseille. Un mélange savant de Méditerranée

Image EXOTISME. On s’attend à y rencontrer Lulli et à entendre sa musique. Un mélange de meubles et d’objets totalement hétéroclites et qui pourtant ont un lien : Éric les a choisis parce qu’il les a aimés. Couleurs, sièges disparates, glaces baroques, et, cerise sur le gâteau, une terrasse comme dans les maisons de nos grand-mères avec la Méditerranée à perte de vue. Un vrai bonheur. Et la cuisine ? En harmonie avec le décor : un mélange savant de Méditerranée, d’épices, d’exotisme, d’originalité… Les petits légumes sont servis dans le wok, les crevettes sont accompagnées de couscous… Le tout élaboré avec légèreté, originalité et délicatesse. On ne peut pas rester indifférent ni au lieu, ni à ce qu’il y a dans l’assiette (plats de 15€ à 35€, menus de 30€ à 50€  selon le vin). Nous, on aime inconditionnellement. Pour les amateurs de voyance le mercredi pour 15€ vous saurez tout sur votre avenir ! Des soirées drôles et sympathiques. J’allais oublier… la carte des vins fait honneur à la région. (M.A.)
La Maison
21, promenade Georges Pompidou 13008 Marseille
Tél. (0)4 91 22 52 03

(photo Magali Aimé)


Bistrots de pays. Le nouveau label pour les petits cafés du pays vauclusien

Image ACCUEIL. Cette identification concerne les cafés–bistrots des villages de moins de 2 000 habitants. L’établissement doit être ouvert toute l’année, proposer une restauration minimale, avoir un dépôt de pain et de produits introuvables sur le village, et bien évidemment promouvoir les produits régionaux, donc être l’un ou le dernier commerce à rester dans le village. Un guide a été édité et les cafés labellisés affichent sur leur porte le macaron qui permet leur reconnaissance. Profitez des vacances pour les découvrir, franchement cela vaut très souvent un petit détour. Pour en savoir plus (0)4 90 16 08 00

le_bistrot_de_la_lavande.jpgA Lardiers, un village qui domine la montagne de Lure, « Le bistrot de la lavande », dirigé par Emmanuelle Burollet, est un joli exemple de « Bistrot de pays ». Point de rencontre aussi bien des villageois que des promeneurs et des touristes, on y trouve les journaux, les magazines… et une restauration familiale et chaleureuse. Nous avons aimé la brandade de morue et les desserts maison succulents. (M.A)
• Le bistrot de la lavande
Place de la fontaine 04230 Lardiers
Tel. (0)4 92 73 31 52

(photos X)

Le Grand R à Aix-en-Provence. Un restaurant qui peut se donner des grands R !

Image NOUVEAU. Sur des R d’opéra, avec une gastronomie dans l’R du temps, une terrasse qui sent bon l’R de Provence et sans avoir l’R de rien, le Grand R s’intègre parfaitement dans ce haut lieu culturel aixois. Le Grand R est le lien de convivialité entre le Pavillon Noir (centre chorégraphique) et le Grand Théâtre de Provence. Le groupe Horeto (restauration concédée) met en scène et en musique la restauration de sites culturels et notamment Le Grand R.  Sébastien Richard, jeune chef à l’avenir prometteur en est le chef d’orchestre. (trophée du jury Jacquart 2008, grands de demain au GaultMillau 2008, membre de Générations.C, patron de sa propre maison à Istres).
Le Grand R, avec Sébastien Richard, secondé par Antonin Letan-Martin, offre une cuisine inventive, légère, délicate, à base de produits bio autant que faire se peut. Il affiche à travers ses créations une réelle générosité, une vraie modernité et un attachement au terroir provençal. Un lieu qui va rapidement s’inscrire comme une adresse incontournable. Les avant spectacles, les dîners ou les soupers après spectacles, fédèrent déjà les amateurs d’art lyrique et de danse. Des expos photos permanentes animent les murs du restaurant, c’est dire que tous les épicuriens et les amateurs de culture vont faire de ce site un lieu de ralliement. Magali Aimé
Le Grand R
Restaurant du Grand Théâtre de Provence. Esplanade Maria Callas à Aix-en-Provence
Tél. (0)4 42 39 70 94
Ouvert 7 jours sur 7, de 10h à minuit.
De 13€ à 32€, hors boissons.


Frédéric Boyer, directeur général Horeto, accompagné d’Émeric Autier, d’Antoine Deudon et de Sébastien Richard, l’équipe qui gère le Grand R.

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La terrasse du Grand R, protégée par le Pavillon Noir.

(Photos Magali Aimé)
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