21e année - N°885- 29 avril 2024

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Côte d’Azur. Avril : un bon bilan grâce aux Français

Image Le mois d'avril, avec le week-end de Pâques en milieu de mois cette année, marque traditionnellement le début de la haute saison touristique sur la Côte d'Azur.

BAROMÈTRE. Après un 1er trimestre fortement affecté par la baisse de la demande touristique, le bilan du mois d'avril présente un profil plus habituel, voire rassurant pour la période d'affluence estivale à venir. Le flux global apparaît relativement stable, mais l'hôtellerie continue de pâtir du contexte économique, qui pousse la clientèle à privilégier les hébergements collectifs à moindre coût, et notamment les résidences de tourisme.
La tendance à la baisse des marchés étrangers se poursuit : on note une perte de 7 % pour le total des nuitées étrangères en hôtels et résidences.
En revanche, le marché national apparaît solide et porteur dans le contexte actuel. Les nuitées françaises en hôtels et résidences sont stables par rapport à avril 2008, et à un bon niveau, tandis que les séjours de Français venus par avion ont fortement augmenté, de plus de 60 %. Le total atteint presque les 80 000 séjours avion français, un record historique absolu pour ce mois, qui permet de compenser entièrement la baisse des séjours avion étrangers (-15 %).
Le marché national ressort ainsi comme le meilleur soutien à l'activité touristique pour la période actuelle. En effet, depuis le début de l'année tous les marchés étrangers ont réduit leur émission vers la destination, et même les marchés dits « émergents » marquent une pause dans leur croissance. Il n'existe donc pas actuellement de relais de croissance parmi les clientèles étrangères (hormis les Américains dont la chute semble endiguée), permettant de compenser, notamment, le reflux des Britanniques et des Italiens (respectivement -15 % et -8 % en avril).
• Pour consulter le baromètre tourisme Côte d'Azur d'avril 2009 et les dernières tendances statistiques : http://www.touriscope.com/v2/barometre/

(photo Gérard Bernar)

Prix National de l’œnotourisme. Innovantes ou pérennes, faites connaître vos réalisations !

Image Paul Dubrule, co-fondateur du groupe Accor, aujourd’hui président du Conseil supérieur de l’œnotourisme, a annoncé le 17 mai, le lancement du « Prix national de l’œnotourisme ».

CONCOURS
. Placé sous le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Pêche et du secrétariat d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, ce prix récompensera 4 initiatives simples et rapidement transposables dans 4 catégories :
• mise en valeur touristique d’un caveau ou d’un site viticole ;
• hébergement ou restauration dans le vignoble ;
• mise en réseau de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques ;
• promotion d’un produit d’agrotourisme.
Une opération directement liée à la nouvelle loi de développement et de modernisation des services touristiques, adoptée par le Sénat et qui fera l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale le 15 juin. Première mesure : création d’un opérateur public unique, exit l’ODIT et Maison de la France, bonjour l’Agence de développement touristique.
Le but, une recherche innovante pour préparer le tourisme de demain, décloisonner professions directes et indirectes au tourisme, et frontières. Le touriste qui vient d’horizons lointains sera séduit par un produit transfrontalier. Par exemple, une route des vins du Rhin associant vins d’Alsace et vins allemands. D’autre part, l’activité touristique a un impact sur l’aménagement du territoire, les modes de vie, la rénovation urbaine, l’intercommunalité et modifie la vie quotidienne de tous. À l’heure de l’augmentation du temps de loisir, le tourisme de proximité peut être complémentaire des autres clientèles. Un touriste, c’est combien de chambres, de repas, d’entrées dans des activités diverses, mais aussi combien de shopping ou de dépenses de transport ?
Autre objectif, définir une stratégie de développement durable reposant sur une gestion environnementale rigoureuse.
Le Prix National de l’œnotourisme est ouvert à tous les acteurs du monde du vin, du tourisme et du patrimoine sur 3 critères d’évaluation :
• l’impact positif sur l’œnologie
• l’approche d’ouverture avec différents secteurs
• le caractère économiquement viable du projet.
Le jury sera le conseil supérieur d’œnotourisme, composé de personnalités du monde du vin, du tourisme et de la presse sous toutes leurs formes. Il décernera aux lauréats gagnants, une plaque qui pourra être apposée sur le site et ils pourront bénéficier d’une campagne de relation presse en France et dans le pays de leur choix.
Le concours est gratuit, le dossier téléchargeable sur http://www.prix-oenotourisme.com ou sur demande au Conseil supérieur agence Pain Vin et Company 18, rue Duphot 75001 Paris où il devra être déposé avant le 17 août 2009. Il va sans dire que les initiatives primées devront prôner une consommation responsable du vin ! MCG.

(photo MCG)

Disciples Escoffier international. 16e chapitre à Avignon

Image PROVENCE LANGUEDOC. Bienvenue dans notre grande famille à G. Clor, L. Ternoswsky, F.Louis, G.Boissy D’Anglas, F.Jacquier, P.Enderlin, N. Gresse, C. Coudray, D.Peyron, P. Fiscnaller, T. Bonfante, V.Mouret, B. Blanc-Brude, J.C Altmeyer, B.Marilly, R. Molina, S. Clavel, P.L Bernard, J. Thomann, C. Peter, S.Edmond, S. Ghoukassian, M. Pascal, Y.Long, M. Solerieu.

(photo X)

DATES 15 juin délégation Alsace Grand Est, 3e chapitre préparé par le président Ernest Schaetzel et son secrétaire Jean-Michel Mougard, à l’Hôtel Bellevue à Saulxures, chez Valérie Boulanger et son chef Arnaud Barberis ••• 21 juin 2009 délégation Benelux grand chapitre chez notre ami Disciple Rudy Pattyn à Roeselare près de Bruges … 26 juin Pays Italie chapitre à Forlimpopoli, ville jumelée avec Villeneuve-Loubet ••• 3 juillet délégation Paris Ile de France où l’équipe parisienne vous attend pour faire la fête dans un lieu exceptionnel.

Bernard-Louis Jaunet Secrétariat « Disciples Escoffier international »
Tél. (0)6 07 57 00 76

ordre@disciples-escoffier.com
http://www.disciples-escoffier.com

Médoc. « Destination vignobles »

Image Cet ouvrage de près de 75 pages est véritablement le « guide officiel » de l’œnotourisme en Médoc.

PÉDAGOGIQUE. Il présente dans un premier temps le territoire médocain et les 8 appellations d’origines contrôlées qui le composent, en proposant pour chaque appellation les caves viticoles et châteaux ouverts au public, l’assurance pour le visiteur d’avoir un accueil irréprochable. Le guide se veut également pratique, puisqu’il propose toute une série d’hébergements classés et labellisés Clés Vacances, Gîtes de France, Fleur Soleil ou Logis de France, ainsi qu’une sélection de restaurants et hauts lieux gastronomiques incontournables du Médoc. On y trouve également l’agenda des manifestations événementielles et toute une sélection de produits touristiques thématiques.
« Destination vignobles en Médoc » est à télécharger gratuitement su http://www.medoc-bordeaux.com 

Leduc.S Éditions. Les vins du radin malin

Image C’est le livre de poche pour choisir, sans vous ruiner, le bon vin pour toutes les occasions.

GUIDE.
Vous voulez étonner vos invités, pour pas cher ? C’est possible ! À condition de bien savoir choisir. Oui, vous pouvez même découvrir d’étonnantes qualités parmi des vins soi-disant modestes. Les petits prix ne se limitent pas aux vins de table ou aux vins de pays. On en trouve également parmi les AOC. Un mini lexique vous permet de vous retrouver dans le maquis des appellations.
Michel Droulhiole. 256 pages. 5,90€

Éditions Glénat. Les bonnes recettes du pays niçois

Image Plus de 65 recettes traditionnelles faciles à réaliser, illustrées d’aquarelles.

PATRIMOINE. Entre mer et montagne, le pays niçois bénéficie d’un climat privilégié dont les bienfaits se retrouvent dans sa cuisine. Retrouvez des mets parfumés et variés, préparés à base de produits simples.
Recettes Véronique Abrard et Marina Lombardi. Illustrations Marie-Paule Roc. 96 pages. 15€

CNRS éditions. Le dictionnaire de la langue du vin

Image Le langage du vin n’aura plus de secret pour vous. L’auteur, linguiste, ingénieur honoraire au CNRS, s’est penchée sur les mots du vin.

VOCABULAIRE. Passionnée par le monde de la viticulture et par la langue française, Martine Coutier, membre fondateur de l’association culturelle œnologique franc-comtoise (AOFC) depuis 1982 à Besançon, vient de publier un ouvrage à la fois historique et sémantique. Cet ouvrage décode, analyse et donne les origines de ce vocabulaire coloré utilisé par les dégustateurs professionnels. À lire sans modération. (M.A.)
Martine Coutier

(photo Magali Aimé)

Hôtels & Préférence. Millésime 2009-2010

Image La diversité et le prestige sont regroupés dans cette nouvelle édition.

GUIDE. 130 établissements composent cette jeune chaîne, qui vient d’accueillir 3 nouveaux membres dans notre région, l’Hôtel particulier à Arles, le Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-lès-Apt et 1835 White Palm Hotel à Cannes. Chaque établissement, présenté sur une double page, dévoile ses services, ses tarifs, son accès.
• http://www.hotelspreference.com

Hôtelgroupes – Restogroupes. Guide 2009-2010

Image Les établissements, 3 par page, sont classés par région.

GROUPES. Le réseau est fort de 293 adhérents, hôteliers et restaurateurs indépendants, sélectionnés à partir de critères garantissant, à la clientèle de groupes, les meilleures conditions d’accueil et de service.
6e édition
Tél. (0)2 40 36 10 20

http://www.hotelgroupes.com - http://www.restogroupes.com
info@hotelgroupes.com

Le Provence à Saint-Rémy-de-Provence. La valeur ajoutée

Image Avec l’arrivée récente d’un nouveau et jeune chef talentueux, l’hôtel « Les Ateliers de l’Image », déjà reconnu pour la qualité de son accueil et son esprit contemporain, renforce sa notoriété.

BRIO. À 25 ans, Nicolas Toudic, originaire de la Mayenne, possède déjà les capacités, l’assurance et la maîtrise d’un vieux briscard. Cette technicité a notamment été acquise auprès de chefs étoilés, excellents pédagogues, Christian Willer au Martinez à Cannes, durant 1 an (commis), d’Arnaud Donckele à La Pinède à Saint-Tropez, durant 3 ans (demi-chef de partie, chef de partie, sous-chef), d’Anthony Maubert aux Barmes de l’Ours à Val d’Isère, son parrain, et lors d’un parcours étayé d’expériences en Angleterre et en Australie. Ce précieux héritage lui permet, aidé de son fidèle complice Julien Mangin (de retour d’Australie), sous-chef, de s’exprimer avec maestria et d’exalter le patrimoine culinaire provençal, en lui donnant un côté contemporain qui colle à merveille à l’établissement. Il travaille essentiellement les produits locaux « encornets poêlés au vinaigre de tomate, copeaux de légumes croquants du pays en salade, coiffés de son doux rafraîchissement à l’huile d’olive » (17€), « légèreté de poivrons grillés au basilic, condimentés aux anchois marinés, pignons de pin, copeaux d’olives de Provence et croûtons de Saint Rémois » (18€), « carré d’agneau des Alpilles, aubergine panée au parmesan et son caviar saveur grillée, piquillos, jus à la sarriette » (28€), sans oublier un clin d’œil à sa région de naissance avec les « queues de langoustines de Bretagne à l’aneth, cuit et crus de fenouil, tomates confites, cacahuètes et air anisé de Marseille » (31€).
le_provence_plat.jpg

Légèreté de poivrons
grillés au basilic,
condimentés aux anchois marinés,
pignons de pin,
copeaux d’olives de Provence
et croûtons de Saint Rémois




Au déjeuner, il élabore des mets simples qui évoluent au fil des saisons et des approvisionnements, avec des formules à 19€ (entrée, plat ou plat, dessert) ou 25€ (entrée, plat et dessert) et des plats à l’ardoise. Au dîner, le menu est à 44€ (entrée, plat et dessert).
La carte des vins, bichonnée par Laurent Lafont, permet de voyager dans les appellations régionales et d’aller de découverte en découverte (Château Henri Bonnaud » AOC Palette…).
Le service se fait actuellement sur la vaste et agréable terrasse, face au parc paysager d’un hectare, avec vue sur les Alpilles.
En plus du restaurant « Le Provence », l’hôtel dispose d’un cocktail bar et d’un sushi bar « Origami nouveau » (sushi et sashimis à la carte de 4€ à 47€), domaine du Maître sushi,  Jenelson dos Santos, aménagés dans l'ancien cinéma music hall.
les_ateliers_de_l_image_studio_cabane.jpg



La suite « cabane »
que l’on atteint
par une passerelle
depuis la chambre








Si vous avez décidé de poser votre valise dans l’univers zen et raffiné de cet hôtel de luxe décontracté, demandez la suite « cabane », pour vous rapprocher encore plus de la nature et vous relaxer dans les spacieux canapés de ce salon posé comme un nid dans un platane séculaire.
     
Le Provence
Les Ateliers de l’Image
36, boulevard Victor Hugo 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tél. (0)4 90 92 51 50

info@hotelphoto.com
http://www.hotelphoto.com

En ouverture : Nicolas Toudic et son sous-chef Julien Mangin

(photos Gérard Bernar)

Laurent-Perrier. Atelier autour de la cuvée « Ultra brut »

Image Treize ans après le lancement du premier « atelier Ultra brut » au restaurant « les Crayères » à Reims, Alain Llorca a orchestré un nouvel exercice de style pour trouver de nouveaux accords avec ce champagne nu.




HISTOIRE.
Laurent-Perrier était déjà connu au XIXe siècle pour son « grand vin sans sucre ». Lancé par la veuve Mathilde-Emilie Perrier en 1889 (année de naissance de la Tour Eiffel !) le « Laurent-Perrier’s sans sucre » connut son plus important succès en Angleterre. On le retrouve à Paris, à la fin de la première guerre mondiale, sur la carte de certains restaurants. Puis ce style de champagne sans fard fut, peu à peu, oublié.
laurent_perrier_sans_sucre.jpgLe champagne sans dosage de la maison de Tours-sur-Marne fut l’un des tout premiers à faire sa réapparition au début des années 1980. C’est ainsi qu’au printemps, Laurent-Perrier présente sa cuvée Ultra brut (marque déposée), « le fruit d’une longue et patiente recherche d’un champagne sans sucre au goût des exigences modernes les plus raffinées. Il aura fallu plusieurs générations pour que les chefs de caves de la maison Laurent-Perrier puissent à nouveau s’appliquer à ce chef d’oeuvre de leur art, un champagne nu, n’ayant que sa vérité pour faire apprécier la finesse de son assemblage. » (Bernard de Nonancourt, avril 1981).
C’est au cours d’un déjeuner, organisé le 21 avril 1981, chez Lasserre à Paris, que l’Ultra brut est présenté. 15 ans plus tard, la maison Laurent-Perrier lance, le 10 avril 1996 au restaurant Les Crayères à Reims, son premier « atelier Ultra brut », intitulé « exercice de style autour de l’Ultra brut Laurent-Perrier ».
DÉGUSTATION. Le 20 mai 2009, c’est au tour d’Alain Llorca, au restaurant « La Passagère » à Juan-les-Pins, d’interpréter ce vin autour d’un menu dégustation, d’imaginer des accords basés sur la fraîcheur, des amuse-bouche à l’apéritif, jusqu’au dessert. Les plats, « pizza cube », « langoustines de Loctudy rôtie, fin velouté de moules au curry, kiwi et fruits de la passion », « volaille de Bresse cuite au gros sel, morilles et asperges au Tio Pépé », « tarte aux fraises des bois au citron vert et huile d’olive », et leur harmonie avec l’Ultra brut Laurent-Perrier, seront argumentés par Christian Belmanne, le sommelier de « La Passagère », avant de soulever des débats constructifs, menés en toute subjectivité, sur les accords et les sensations.

laurent_perrier_pizza_cube.jpgLa « pizza cube »
d’Alain Llorca
avec l’Ultra brut Laurent-Perrier


En ouverture : Marianne Estève-Chauvin, président du Groupe Belles Rives, Alain Llorca et Christian Belmanne ont accueilli, au restaurant « La Passagère » à Juan-les-Pins, Franck Waechter, directeur de marché France Laurent-Perrier et Alain Quillé, directeur sud-est Laurent-Perrier, pour leur « atelier Ultra brut ».

(photos Gérard Bernar)







Le vin de la semaine. Laurent-Perrier Ultra brut

laurent_perrier_ultrabrut.jpgCÉPAGES. Chardonnay 55 %, pinot noir 45 %
VINIFICATION. Élaboré seulement à partir de vins provenant d'années de grande maturité. Sélection sévère des raisins pour ne conserver que ceux qui possèdent à la fois un fort degré potentiel et une faible acidité, ce qui permet au vin d'atteindre l'équilibre recherché sans l'adjonction d'aucun dosage. Vieillissement idéal de quatre années minimum.
DÉGUSTATION. Robe très claire, cristalline. Nez intense et complexe. Large gamme aromatique avec des notes de fruits (agrumes, fruits blancs) et de fleurs (chèvrefeuille). L’ensemble donne une sensation extrême de fraîcheur. Vin aérien et délicat, d’une surprenante longueur. Les notes fruitées, florales et minérales engagent un long dialogue de saveurs. Sensation de pureté sans austérité. Finale longue et non saturante. Température de service entre 8°C et 10°C.
ACCORDS. Un champagne pouvant s’associer à du caviar ou des fruits de mer ou encore à un foie gras, et même, pourquoi pas, à un cigare !

55€ la bouteille dans on étui coquillage. Cavistes, restaurants et au domaine Laurent-Perrier (0)3 26 58 91 22

AOC Luberon. L’appellation qui monte

Image Le Luberon est surtout connu pour son parc naturel, situé en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais Bertrand Reynaud, le président du syndicat des vignerons du Luberon, tient à souligner que c’est également un vignoble… de la vallée du Rhône.

LES VINS ARTISTES. Le vignoble du Luberon, qui vient de fêter les 20 ans de l’AOC, s’étend sur 36 communes toutes situées dans le sud-est du Vaucluse. C’est 2 500 vignerons environ, 12 caves coopératives et Marrenon vignobles en Luberon, 45 caves particulières, 3 000 hectares de vignes qui produisent 40 % de rosés (pour satisfaire la demande), 40 % de rouges et 20 % de blancs. Aujourd’hui, les vignerons et les viticulteurs ont fait le choix de la qualité en optant pour un faible rendement, 130 000 hl de vin produit contre 200 000 hl auparavant, et un encépagement constitué de variétés traditionnelles de la région (syrah, grenache noir, mourvèdre, carignan, cinsault, pour les rouges et les rosés, vermentino, ugni blanc, clairette, grenache blanc, bourboulenc, pour les blancs), pour offrir des vins uniques, frais, friands, vifs et agréables à boire.
Un déjeuner convivial au bistrot de reine Sammut « La cour de ferme » à Lourmarin a permis d’apprécier les excellentes qualités organoleptiques des vins AOC Luberon, dans les trois couleurs. Les rouges, amples et racés en bouche, révèlent des arômes de fruits noirs, poivron, truffe, cuir et sous-bois. Les rosés, très expressifs, allient finesse et fraîcheur et développent des arômes de fruits rouges. Les blancs, avec une bouche florale vive et harmonieuse, expriment des notes fines de pêche de vigne, abricot, chèvrefeuille et tilleul.

aoc_luberon_roses.jpgAOC Luberon
90, boulevard Saint Roch
84240 La Tour d’Aigues.
Tél. (0)4 90 07 34 40

vins.luberon@wanadoo.fr









En ouverture : de gauche à droite, Mathias Théric « Le Puy des Arts – Domaine Théric » à Ansouis », Sébastien Verrons, directeur commercial Marrenon vignobles, Bertrand Reynaud, président du syndicat des vignerons du Luberon, « Domaine de Clémestel » à Rustrel et François Faverot de kerbrech « Domaine Faverot » à Maubec.

(photos Gérard Bernar)


Grand Fooding d’été à Nice. Plein les papilles

Image Après Paris, ce pique-nique urbain fera une étape dominicale le 31 mai de 18h à 22h, à la Villa Arson, avant de s’installer à Marseille le 21 juin.

ÉTAPE. Il y aura plein de nouveautés extra cette année, un restaurant éphémère et secret où manger caché la crème des spécialités italiennes, servie par Chiara Brunello de la « Trattoria de Giuseppe » à Nice, des designers culinaires, des ateliers « œnonautes® » où déguster des vins d’Alsace en compagnie d’Olivier Labarde de « La Part des Anges » à Nice, le très médiatique Mauro Colagreco et son cocktail inédit, des toques stars (Jouni Törmänen, Christophe Dufau, Christian Plumail, Kazuomi Ota...), des majordomes et leur service personnalisé... (voir le programme détaillé sous la rubrique « agenda »).

Grand Fooding d’été
Villa Arson. Avenue Stephen Liégeard 06100 Nice
Accès 10€ intégralement reversés à « Action contre la faim »
Coupe-files et pass majordomes sont à gagner sur
http://www.monoprix.fr
Les ateliers Oenonautes, où l'on pourra déguster des vins d'Alsace, se font sur inscription sur http://www.lefooding.com

L’Italie à table à Nice. « Alto gusto » selon Lenôtre

Image Pour sa 5e édition, ce salon, organisé par la Chambre de commerce italienne Nice, Sophia-Antipolis, Côte d’Azur, s’installe dans les jardins Albert 1er de la place Masséna.

ANIMATION. Cette manifestation qui draine plus de 130 000 personnes est l’occasion de mettre en avant la gastronomie italienne, à travers ses produits et son savoir faire. L’opération « L’Italie à table chez les chefs » permet aux grands noms de la cuisine française locale de mettre leur talent à l’heure italienne. Cette année, Lenôtre Côte d’Azur a tenu à s’associer à cet événement, et présente l’animation « Alto gusto », selon Lenôtre. Le vendredi 29 mai, à 18h30, à la boutique Lenôtre 14, avenue Félix Faure, Philippe Joannès, MOF, directeur régional Lenôtre Côte d’Azur, proposera une démonstration de la fabrication du « canneloni al tartuffo », suivie d’une dégustation (sur invitation uniquement). Ce produit sera disponible sur la carte de la boutique -(0)4 92 26 17 00-, pendant la durée de l’événement.

L’Italie à table
Du 29 mai au 2 juin. Jardins Albert Ier à Nice.
Entrée libre


En ouverture : Philippe Joannès, MOF, directeur régional Lenôtre Côte d’Azur (photo Gérard Bernar)


Sidaction. Les chefs solidaires

Image À l’initiative de Nadine de Rothschild et de Line Renaud, Sidaction, en partenariat avec le groupe Sida Genève, organise le 9 juin 2009 la première édition de l’opération « Les chefs solidaires » en invitant les établissements de restauration en France à reverser 10 % de leur recette du soir à la lutte contre le sida.

SOUTIEN. Faire bénéficier les personnes séropositives et les malades du sida en France comme à l’étranger, d’une alimentation saine et équilibrée, prendre en compte les problèmes nutritionnels spécifiques qu’elles rencontrent, font partie des missions de Sidaction. 
Pour l’association, il est donc à la fois utile, efficace et naturel de faire appel aux restaurateurs dans le cadre d’un nouveau concept de partenariat. Au-delà de la collecte de fonds et de la médiatisation de l’opération, « Les chefs solidaires » permettront de sensibiliser un large public à la lutte contre le sida, de faire comprendre que ce combat est l’affaire de tous, et de mettre en avant la solidarité des restaurateurs.
Dans notre région, le restaurant « La trilogie des cépages » à Marseille (35, rue de la Paix – (0)4 91 33 96 03) participe à l’opération.

Si vous souhaitez rejoindre « Les chefs solidaires », contactez Koffi Messan k.messan@sidaction.org - (0)1 53 26 49 68

(photo X)

Pan Deï Palais à Saint-Tropez. Soirées indiennes

Image Dans la lignée du style indien qu’a conservé ce lieu – devenu un hôtel avec spa, bar et restaurant -, chaque vendredi soir, le menu proposé est totalement dédié à l’Inde.

DÎNER. Lors de ces soirées, où le personnel porte une tenue traditionnelle, de véritables costumes indiens, le Pan Deï Palais rend hommage à la belle histoire d’amour qui, au XIXe siècle, unit le général Allard, natif de Saint-Tropez, et Bannu Pan Deï, jeune princesse du Chambâ.
Avec un véritable four tandoor, installé au bord de la piscine, le restaurant du Pan Deï Palais propose des brochettes d’agneau tandoori, agrémentées d’un assortiment d’entrées ainsi que de pain indien, le nan, fourré au fromage et accompagné de sauces Raïta et Brinjal. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas de viande, le filet de dorade en feuille de bananier ravira tout autant leurs papilles. La cerise sur le gâteau, un assortiment de desserts « princesse Pan Deï », café et mignardises ! Et pour faire pétiller le tout, chaque mois une marque de champagne renommée ajoutera sa touche pétillante à ces soirées ! 80€ par personne, hors boissons.

Pan Daï Palais
52, rue Gambetta 83990 Saint-Tropez
Réservation (0)4 94 17 71 71

saint-tropez@pandai.com
http://www.pandei.com

(photo X)

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