VARIÉTÉS. Une large partie du Vaucluse est concernée, ce qui n’est guère surprenant, le Vaucluse étant le 1er département producteur de cerises en France !
Au commencement fut « l’amérise », issue du merisier sauvage, arbre plus apprécié de nos jours pour son bois que pour ses fruits. C’est la souche de nos cerisiers actuels.
Venue des bords de la mer Noire, importée à Rome au début de notre ère, la cerise conquit la France à la fin du Moyen Âge. Dans les jardins provençaux d’alors, c’est la griotte, noire et âpre, qui a la préférence. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la tendance s’inverse et que l’on privilégiera les cerises plus douces.
Elle se développe en Vaucluse au début du XXe siècle grâce à la rusticité du cerisier, arbre peu exigeant, grâce aussi au malheur des oliviers décimés par les gels successifs. Elle finit par s’imposer, d’autant que sa cueillette s’intercale à merveille entre celle des abricots et celle des olives.
Aujourd’hui, avec près de 2 472 hectares plantés en cerisiers et une récolte annuelle de 15 004 tonnes de cerises de bouche en 2016, le Vaucluse se place au 1er rang de la production nationale. Environ 45 % de la production est destinée à la transformation (fruits confits, confiture…). Le reste est dégusté en frais.
Parmi les critères cités dans le cahier des charges de la cerise IGP coteaux du Ventoux : une maturité optimale, un calibre supérieur à 24 mm, une couleur rouge homogène et une récolte à la main. 6 variétés sont agréées, dont la burlat, à l’intérieur d’une zone géographique qui s’étale du nord du Ventoux jusqu’au sud Luberon, en passant bien sûr par les monts de Vaucluse. Pas moins de 70 producteurs au total sont concernés, autant dire une très large partie du Vaucluse !

• Association de valorisation de la cerise des coteaux du Ventoux
8, route de Blauvac, 84380 Mazan
cerise.ventoux@orange.fr

(photo Benoît Dignac - Vaucluse Provence)

Publié le 22 avril 2019