
Un nouveau grand vin, signé Plaimont terroirs & châteaux, est à découvrir sur de belles tables de France, bars à vins, cavistes, épiceries fines, fromagers affineurs.
En ouverture : le parrain, Jean-Pierre Coffe
DÉGUSTATION. «
C’est l’empreinte des pas des vignerons sur la terre qui ont façonné le terroir du Saint Mont. Ce sont les mains des vignerons qui, de générations en générations, laissent leurs empreintes sur les ceps de vigne, de la taille à la récolte manuelle » souligne Bernard Bonnet, président des producteurs Plaimont.
Empreinte du temps, la fondation de l’abbaye de Saint Mont remonte au Xe siècle, même si l’existence de lambrusques (vignes sauvages) dans le bassin de l’Adour, prémices des vins de Saint-Mont est attestée dès l’Antiquité.
Empreinte de l’exigence par un travail manuel, la rigueur de faibles rendements, mais la précision de technologies de pointe.
Empreinte des terroirs, l’appellation est située au cœur du Gers et s’étend sur trois grands terroirs complémentaires : Plaisance, exprimant élégance et minéralité, Aignan, caractérisé par la rondeur et la sucrosité, Saint Mont, offrant richesse et puissance.
Empreinte du vignoble, le climat se singularise par un duel bénéfique entre influence océanique et protection de la barrière pyrénéenne, la fraîcheur et les pluies du printemps et l’été gascon, chaud et sec, qui se prolonge jusqu’en octobre.
Empreinte des cépages autochtones, gros manseng, petit manseng et petit courbu pour le blanc, l’arrufiac n’étant pas présent dans le 2009 ; tannat, pinenc et cabernet-sauvignon pour le rouge.
Empreinte durable, les vignerons de Saint Mont s'attachent à transmettre à leurs enfants ce « patrimoine » ancestral et s’engagent par des partenariats aux côtés des autres acteurs du pays pour promouvoir l’art de vivre, « le bonheur n’est-il pas dans le pré », dans les vignes pourrions-nous ajouter et l’identité culturelle du territoire pour ne citer que le festival de jazz de Marciac !

Pour l’heure, c’est en l’établissement parisien d’Antoine Westermann, l’un de ses ambassadeurs, Chez Drouant, que nous l’avons découvert en compagnie de son parrain Jean Pierre Coffe.
• Empreinte de Saint Mont blanc 2009, sur des sardines en escabèche, une robe or jaune à reflets argentés, un nez complexe de fruits secs et d’agrumes, une bouche aérienne, acidulée et d’une longue finale minérale. Pourrait accompagner aussi un tartare de loup à l’huile vanille et mangue, des oursins ou un carpaccio d’esturgeon. Nous l’avons retrouvé avec autant de bonheur sur un vacherin glacé, mais il s’apprécierait aussi sur une salade d’orange au jus d’agrumes et fruits secs.
• Empreinte de Saint Mont rouge 2008 sur un agneau des Pyrénées rôti avec des pommes de terre rattes aux tomates et citrons confits, une robe rouge rubis à franges violines, un nez de cassis, réglisse et épices nobles, une bouche charnue avec des tanins fondus, des arômes de fruits noirs acidulés avec une pointe de réglisse. Pourrait s’allier aussi à des copeaux de jambon de porc noir, un magret de canard au miel épicé, un tartare de bœuf au parfum de truffe consommé chaud, un lièvre à la royale ou comme nous l’avons dégusté sur un Saint Nectaire.

Si vous êtes patients vous serez récompensés car s’il est harmonieux, équilibré et plaisant dès maintenant, il possède une aptitude au vieillissement de 15 à 20 ans avec de grandes promesses ! Pour un prix d’environ 10€.
« Empreinte » se lance dans un tour de France pour se présenter aux professionnels, ne laissez pas passer cette opportunité.
M. C.-G.
(photos M. C.-G.)