CHIFFRES. À l'occasion du salon du chocolat qui vient de se tenir à Paris, le syndicat du chocolat a fait le point sur le marché du chocolat en France en 2014.
Malgré la crise, les ventes de chocolat restent globalement stables avec 405 000 tonnes (-0,3 % par rapport à 2013) et le chiffre d'affaires atteint 3 100 millions d'euros.
Pas de fêtes sans chocolat. On pourrait croire que Pâques est la meilleure période de vente. Avec 4 % des ventes annuelles, soit 14 940 tonnes (-2 % par rapport à 2013), les fêtes pascales sont devancées par Noël qui représente 9 % des ventes annuelles, soit 33 290 tonnes  (-9 % par rapport à 2013).
Les produits sont majoritairement vendus en grandes surfaces, 80 % contre 20 % dans les magasins spécialisés, boulangeries.
Le marché se compose de 32,6 % tablettes (132 100 tonnes), de 26,1 % de bonbons au chocolat, bouchées, rochers (105 700 tonnes), de 18,5 % de pâtes à tartiner (74 900 tonnes), de 13,3 % de cacao en poudre (54 000 tonnes) et de 9,5 % de barres (38 300 tonnes).
Avec 6,69 kg par an et par habitant, les Français se situent à la 7e place des consommateurs européens et consomment près de deux fois moins de chocolat que les allemands (12,22 kg par an). La consommation journalière en France reste donc raisonnable avec 4,7 g par jour en moyenne.
La consommation de chocolat noir en France, chez les adultes, est de 30 % et 70 % de chocolat au lait. En Europe elle n'est que de 5 % en noir contre 95 % au lait.



La filière cacao alimente la production de 4 000 chocolatiers français et plus de 30 000 personnes dans les usines, les ateliers et les magasins français.
Le budget (moyen par ménage) chocolat est de 110 € par an.
Le total des ventes en grande distribution en France est de 2 488  millions d'euros, soit 312 309 tonnes. Les ventes à l'export sont de 1 814 millions d'euros, soit 476 061 tonnes.
Le secteur du chocolat en France compte 81 entreprises et plus de 30 000 emplois, dont 15 400 emplois en production.
Le syndicat du chocolat représente 85 % du secteur et regroupe 57 entreprises présentes sur l’ensemble de la filière : première, deuxième et troisième transformation, ainsi que les chaînes ayant plus de 10 magasins.

(photos Syndicat du chocolat 2015)

Publié le 2 novembre 2015