En ouverture : 10 magnums de Romanée-Saint-Vivant 1991 du Domaine de la Romanée-Conti (lot 593 à 602) ont été vendus 26 390€ pour l’ensemble de ces 10 magnums

DISPERSION. Cette vacation était consacrée à la dispersion de plusieurs caves de particuliers très avisés en matière de grands vins français. Outre de jolis celliers régionaux, les crus provenaient de différentes régions de France comme le Vaucluse, le Sud-Ouest, la Massif Central ou bien encore le Perche (3000 bouteilles rien que pour cette dernière provenance).
Dans le bordelais, Petrus, le cru légendaire de Pomerol, était représenté sur de nombreux millésimes, certains en caisses bois d’origine (citons 10 bouteilles année 1977 vendues 9 180 € (lot 535), 10 bouteilles de 1978 vendues 8 730 € (lots 408 à 412), 7 bouteilles de 1979 vendues 7 235 € (lots 413 et 414), 9 bouteilles de 1987 vendues 10 640 € (lot 416) et 3 bouteilles de 1998 vendues 6 505 € (lot 46)). D’autres étaient à l’unité dont une rare bouteille, année 1968 (vendue 2 736 € - lot 397). Des magnums de plusieurs années étaient également proposés dont un du millésime 2010 vendu 5 470 € (lot 265).
Les crus classés majeurs de la région se partageaient les faveurs du public averti. Plusieurs caisses de Château Mouton Rothschild étaient offertes (retenons le lot 126 avec 12 bouteilles du millésime 1988 (vendues 3 770 €), le lot 127 avec 12 bouteilles de 1989 (vendues 3 795 €), le lot 128 avec 12 bouteilles de 1990 (vendues 3 840 €) et le lot 129 avec 12 bouteilles, année 1992 (vendues 3 345 €). Quelques caisses « Prestige » ont aussi fait l’objet de belles enchères (retenons le lot 320 avec 12 bouteilles du millésime 2000 vendues 21 890 € ou le lot 463 avec 12 bouteilles de Château Lafite Rothschild de 2010 vendues 7 905 €. Il fallait compter 7 660 € pour 12 bouteilles de Château La Mission Haut Brion 1975 (lot 504) et 6 080 € pour 3 magnums du Château Latour, millésime 2009 (lot 227).
Très prisés actuellement à travers le monde, les meilleurs crus bourguignons faisaient l’objet de nombreuses convoitises avec ceux du Domaine de la Romanée-Conti (citons 10 magnums de Romanée-Saint-Vivant 1991 vendus 26 390 € (lots 593 à 602) et 3 bouteilles du même cru du Domaine Leroy, millésime 1997, vendues 3 650 € (lot 4) ; Une très rare bouteille de Vosne-Romanée Cros Parantoux 1999 d’Henri Jayer était vendue 5 595 € - lot 174) et deux Musigny 2005 et 2009 de chez Faiveley recueillaient 4 500 € (lots 90 et 91).
Splendides vins de Champagne, de la Vallée du Rhône, nectars venus de l’étranger et merveilleux alcools complétaient cette très jolie vacation avec 2 bouteilles de Cognac Grande Champagne très vieille âge (vendues 8 510 € - lots 58 et 340).
Pascal Kuzniewski. Expert

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Publié le 29 août 2016