En ouverture : Guy Gaspérini

RÉUSSITE. En 40 ans, l’image des Côtes de Provence a profondément changé. Guy Gaspérini a accompagné cette mutation et a œuvré pour valoriser le vignoble ; l’accession en 1977 à l’A.O .C., la hiérarchisation de l’appellation avec la reconnaissance des dénominations de terroir Sainte-Victoire, Fréjus, La Londe et Pierrefeu en sont quelques exemples.
Très tôt convaincu que « le terroir des Côtes de Provence dispose naturellement de solides atouts pour se positionner en leader sur la production de rosé de qualité », Guy Gaspérini a encouragé les vignerons dans cette voie en accordant, au sein du syndicat, des primes à la plantation, en proposant des formations techniques, mais aussi en participant à la création du centre de recherches dédié au rosé, aujourd’hui reconnu  internationalement. Durant la période délicate de « couper n’est pas rosé »,  il a défendu ardemment le rosé avec l’ensemble de la filière provençale, notamment à Paris où il a siégé durant 22 ans à la CNAOC en qualité de vice-président ainsi qu’à l’INAO.
Apprécié des vignerons, pour lesquels il s’est toujours montré à leur écoute, Guy Gaspérini a su, au sein du syndicat, rassembler et fédérer les différents acteurs de la filière. Humaniste, collectif, humble, sont des qualificatifs qui décrivent bien la personnalité de Guy Gaspérini. Une personnalité qui n’est sans doute pas étrangère à la réussite de son action au service de l’appellation Côtes de Provence.
Au lendemain de cette assemblée générale, Guy Gaspérini poursuivra, aux côtés de son frère Alain, le développement de ses vignobles éponymes, à La Crau.

(photo Gérard Bernar)

Publié le 23 juin 2014