RÉSULTATS. Référence mondiale du vignoble bourguignon, le Domaine de la Romanée-Conti était très bien représenté avec un magnum de Romanée-Conti 1985 (vendu 19 200 € - n° 190), deux bouteilles de 1976 (vendues 12 840 € - n° 188 et 189), de 1986 (vendues 12 840 € - n° 191 et 192) et une bouteille de 1994 (vendue 6 600 € - n° 29). Très recherchés actuellement, les crus des meilleurs domaines de la Côte d’Or étaient également présents avec, entre autres, un rare Musigny vieilles vignes 1935 du Comte de Vogüé (vendu 1 440 € - n° 193). Les Bonnes-Mares de Georges Roumier se distinguaient aussi avec deux bouteilles de 2005 (acquises pour 1 380 €) et deux de 2009 (pour 1 272 € - n° 116 et 120 respectivement).
Les premiers crus classés du Bordelais étaient omniprésents et souvent conditionnés dans leur caisse bois d’origine. Citons 12 Lafite-Rothschild 2000 (vendues 16 200 € - n° 372), Mouton Rothschild décliné en caisses de différents millésimes dont 1989 (12 bouteilles vendues 3 060 € - n° 48) et 1990 (12 bouteilles vendues 3 000 € - n° 52). Le Château Latour était également à l’honneur avec 12 bouteilles de 1988 (vendues 3 180 € - n° 45), de 1994 (vendues 3 360 € - n° 56) ou 6 bouteilles, année 2003 (vendues 4 440 € - n° 112). 6 bouteilles de Château Haut-Brion, 2000 ont atteint la somme de 3 180 € (n° 111) et 6 Château Ausone, 2001 ont été acquises pour un montant de 2 640 € (n° 113). Sans oublier l’incontournable Petrus avec 12 bouteilles, année 1978 qui obtenaient 8 880 € (n° 1002).
Cette vente était aussi placée sous l’angle de la collection avec une belle série de Véga Sicilia, le cru espagnol le plus réputé (citons entre autres un magnum de 1986 vendu 600 € - n° 173) et une remarquable cave de whiskies pur malt constituée avec patience au fil des ans par un grand amateur (plus de 250 différents). Parmi les plus rares, citons notamment une bouteille de Macallan de 1940 (vendue 2 340 € - n° 820) ou deux bouteilles de 1950 (vendues 2 544 € - n° 821 et 823).
Alcools rares, vieux Cognacs (1 704 € pour une fine champagne des années 1800 – n° 194), armagnacs , vieux rhums dont une bouteille des plantations Saint-James 1885 vendue 1 800 € - n° 1204), impressionnante quantité de splendides vins de Champagne, grands crus du Rhône (Château Rayas, Côte-Rôtie Mouline, Landonne et Turque, Hermitage Chave entre autres) et bouteilles d’exception venant de France mais aussi de l’étranger (Jerez Sibarita 1792 vendu 1 176 €) complétaient cette très jolie vacation.
Pascal Kuzniewki
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7 janvier 2013