La péninsule de Bodrum se situe sur la côte égéenne montagneuse, la végétation méditerranéenne y est particulièrement luxuriante au printemps.
Elle est baignée par de nombreuses petites et grandes baies. Les villages aux maisons blanches glissent, harmonieusement en se lovant en pente douce, vers la mer. Bodrum, la capitale de cette région est une des stations balnéaires phare des côtes turques.
L’urbanisation contrôlée respecte encore la beauté sauvage de cette presqu’île, mais pour combien de temps ? On peut déjà constater quelques dérives ! Pitié messieurs les politiques, attention au bétonnage excessif qui risque de tuer la poule aux œufs d’or.
La ville blanche, le Saint-Tropez turc, n’a pas Bardot mais Hérodote, célèbre historien géographe natif de ce lieu, un peu moins fun et glamour que notre star !
Pour être à proximité de tout ou presque, l’hôtel « Voyage Bodrum » est idéal. Avec ses planches qui évoquent Deauville, la vue sur le château Saint Pierre, et le cœur de la ville là tout à côté.
Un petit tour dans la villeOn s’engouffre dans des ruelles colorées et odorantes, avec pour point de repaire le fameux Château Saint Pierre datant du XVe. Une superbe forteresse, qui domine la ville. Il faut absolument visiter le château.
On arrive naturellement sur le port où se côtoient barques de pêcheurs, yachts caÏques de bois, conçus sur place, et autres canots. Entre le 16 et le 24 octobre une grande manifestation à la fois sportive et festive : « l’international Bodrum cup yacht race ». Pourquoi ne pas naviguer à la demande, sur ces luxueuses embarcations pour aller à la découverte des îles turques. En fond de décor, Kos, île grecque à quelques encablures, se visite aussi à partir d’une navette quotidienne.
Les plages, toutes à proximité, attendent les amateurs de baignade et de « bronzing ».
Le soir la vie nocturne reprend ses droits, la ville s’anime et s’illumine. Boutiques, bars restaurants, et boîtes de nuit…… . Une ambiance musicale et festive dans toutes les rues. On compte des dizaines de lieux pour faire la fête, beaucoup plus que de mosquées, qui elles, sont très discrètes, et pourtant là, tout à côté. Tout ce petit monde cohabite en toute harmonie.
Un petit retour vers le passéLes amateurs de vielles pierres ne seront pas déçus. Alexandre le Grand et les romains sont passés par là en laissant leur empreinte par de nombreux vestiges dans toute la région.
Par exemple, le théâtre grec au cœur de la ville où se déroulent festivals de danse et de musique.
Les vestiges du tombeau Mausolée d’Halicarnasse, l’une des sept merveilles du monde antique et, ancien nom de Bodrum. Mausolée où reposait le roi de Carie.
On peut voir aussi, sur la colline une série de moulins à vent fièrement dressés dont certains sont, hélas, en ruines.
À quelques jets de pierres, Labrauda, sanctuaire Carien de Zeus. Un magnifique site rocheux à 750m d’altitude en pleine nature. Magique !
Pour les accrocs des vielles pierres, une journée à ne pas manquer sur le site archéologique de Milet avec son théâtre, ses bains romains de Faustine, le temple de Serapia. À Didymes, le temple d’Apollon, le Bouleutérion et le théâtre de Priène, un des mieux conservés de l’époque Helléniste.
Découvrir la gastronomie turqueChacun peut trouver son bonheur dans les établissements de Bodrum. Côté occidental, les restaurants séduiront les plus traditionnels, côté oriental, les amateurs d’originalité aimeront aller à la découverte. Restaurant chic chic, bistrots, gargote ou étal pour manger sur le pouce, le choix satisfera tout le monde. Du kebab au börek, de l’houmous au dönner, il faut goûter. Goûter aussi la courge farcie, la confiture de bergamote, la soupe aux lentilles corail et pois chiche, les aubergines à l’huile d’olive. Pour ceux qui adorent le poisson, « le yacht club Bodrum », le « Sait » sur le port dans la marina.
Quand aux vins turcs, ils gravissent les échelons des meilleurs vins à l’image internationale. On les trouve aussi sur les cartes de vins françaises. C’est seulement depuis 1923 que la viticulture est légalisée en Turquie. Ce qui a donné naissance au « centre de recherches vinicoles » en 1929.
Blanc, rouge et rosé, ils accompagnent fort bien les mets turcs. Le Kermizi, un rouge puissant et aromatique, l’Angora, en blanc ou rouge, le Kabatape, blanc, rosé et rouge et même… du « champ’ » !
Pour se remettre de ces pérégrinations touristiques culturelles et gourmandes, aller vous ressourcer au « tennis golf club de Bodrum ». Soit pour un parcours, soit pour un moment au milieu de la verdure, soit prendre un verre au club house.
N’oubliez pas de ramener les loukoums. Un délice « turkish delight » qui donneront envie à tous prendre un vol pour la Turquie.
Gérard Colombani. AFJET.
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(photos Gérard Colombani)
Publié le 18 avril 2016