
Lors du conseil municipal du lundi 16 juillet 2018, le maire, Roland Bruno, a officiellement dévoilé le nom des nouveaux délégataires des lots de plage, attribués pour une période étendue à douze années.
En ouverture : la plage Tropicana PLAGES. Lors de son allocution, le maire a tenu à préciser en introduction que « Toutes sortes de spéculations ont donné lieu déjà à de multiples publications dans la presse. Mais après l’effervescence médiatique, en définitive c’est nous, mes chers collègues, qui allons prendre une décision, et c’est nous qui allons en assumer la responsabilité ».
Après avoir dressé l'historique depuis le début des années 1960 et affirmé que « les conseils municipaux de Ramatuelle assument, en effet, leurs responsabilités vis-à-vis de la plage de Pampelonne – même si, souvent, les médias attribuent cette plage ramatuelloise à une commune voisine », l'édile a précisé que « le « décret-plage » du 26 mai 2006 a réduit de 30 à 20 % le linéaire et la surface exploitables par des établissements de plage désormais obligatoirement démontés de novembre à février », ce qui a contraint de distribuer 900 mètres de rivage au lieu de 1350 mètres, passant de de 27 à 23 établissements consacrés aux bains de soleil et à la restauration sur 30 lots de plage.
La procédure de mise en concurrence préalable à l’attribution des lots de plage a été lancée par le conseil municipal en juin 2017. Le maire remercie les postulants « Les offres reçues, pour la plupart, étaient d’une très grande qualité. Elles ont reflété les importants efforts consentis pendant des mois par les concurrents pour élaborer leurs dossiers ». Mais comme il s'agit d'un concours et non d'un examen, « seule une petite minorité de candidats est admise ». Se basant sur quatre critères précis (le critère financier étant le dernier), Roland Bruno ajoute « Il n’est tout simplement pas possible d’accorder une préférence à une notion d’enfant du pays. Dans ce cadre, il ne s’est donc agi que de confronter des propositions globales pour le futur, et non pas les souvenirs d’une période passée ».

Bagatelle beachLes dix victimes de ces nouvelles attributions sur le domaine public sont Bagatelle beach, Shellona, L'éden, Key West, Tabou beach, Pago Pago, Manoah, Maison Bianca, Nioulargo et la plage des Jumeaux de Jean-Claude Moreu, président démissionnaire du Syndicat des exploitants de la plage de Pampelonne.
Tropezina, Neptune, Cap 21-Les murènes, Polynésie, Cabane bambou, Indie beach, L'esquinade, Tropicana, Les palmiers, L'orangerie, La toison d'or, Neptune, Tiki besace et Tiki club conservent leur droit d'exploiter et les hôtels tropéziens de prestige arrivent en force avec le Byblos, La réserve de Ramatuelle, le Château de la Messardière, L'Ermitage et l'Hôtel de Paris Saint-Tropez, ainsi que des propriétaires d'établissements branchés parisiens qui se voient attribuer une plage.
(photos Gérard Bernar et X)
Publié le 23 juillet 2018