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Balicco

La chronique de Fanette. N°2 - août 2013


Bonjour, me revoilà pour continuer à vous raconter l’histoire de Fanette. Maintenant, tout le monde sait que Fanette cuisine depuis son enfance, qu’elle n’est pas passée par une école de cuisine et qu’elle imagine devant son piano ce qui va faire frétiller vos papilles. Si elle n’est jamais très sûre d’elle, elle est toujours sûre de ses produits, de leur qualité, de leur fraîcheur et de leur provenance.


RECETTE. Samedi, je rentre dans son espace sacré, sa cuisine, où elle est en train de préparer la poitrine d’agneau, pas vraiment considérée comme un produit noble mais tellement goûteuse ! Je suis stupéfaite par cette cuisine dans laquelle rien ne traîne, même pas une casserole sale, une poêle ou une bouteille… Juste la marmite de fonte qui mitonne tranquillement la poitrine farcie et une poitrine en « crambble » au miel de romarin se dore dans le four.
Où achète-t-elle ses aromates et ses herbes ? « Ici, là, en sortant de ma cuisine. Je n’ai qu’à faire quelques mètres dans la propriété et tout est là : la sarriette, le fenouil, le thym.… Inutile de courir. Quoi de meilleur que ce que m’offre la nature ? Je ne sais pas je n’ai jamais essayé autre chose ».
Je tente tant bien que mal, d’obtenir une de ses recettes. Têtue la Fanette, elle s’en tire avec une pirouette « mais je ne peux pas, je ne fais jamais deux fois la même recette de la même façon. Un jour j’ai plus de légumes verts, un jour des féculents, l’autre des fruits ou des fleurs. Je conjugue tout cela selon les jours, le marché et surtout mon envie du moment ».
Il est vrai que lorsque l’on est seule en cuisine, faire ce que l’on veut, comme on veut, est un avantage. Pas d’ordre à donner à une brigade, pas d’organisation, ni planning pour l’équipe… Pas mal. Le revers de la médaille : tout réaliser et élaborer toute seule. Heureusement son fils, Morgan et son mari Pascal sont impitoyables. « Bon, pas bon, trop ceci ou trop cela »… rien ne leur échappe. Le miroir, les critiques, les conseils, les goûteurs ce sont eux. Personnellement comme je suis aussi un peu têtue, j’ai décidé de ne pas repartir sans une recette. Celle du pain, me plairait bien. « Le pain, le vin, issus de la terre, transformés par l’homme ont été les premières nourritures terrestres. Le pain c’est quotidien, alors mon premier geste le matin, faire ma pâte et la laisser lever, après… une histoire de cuisson. Pas plus compliqué que ça ! Tout le monde peut faire du pain ».
Depuis la découverte de l’agriculture, les hommes ont utilisé les grains d’orge, de blé, de sarrasin ou d’avoine pour élaborer la base de leur nourriture. Ils les pillaient et mélangeaient la poudre obtenue avec de l’eau, en faisaient des galettes qui cuisaient soit au four soit au soleil. Les siècles ont passé et depuis 1793 le pain est devenu « le pain pour tous ou pain de l’égalité ». Il faudra attendre 1836 pour voir à la fois l’ouverture de la première boulangerie et de la première baguette. Son image a traversé le temps et aujourd’hui la baguette reste l’emblème de la France partout dans le monde. Depuis, le « pseudo-pain » est arrivé ! Avec ses levures chimiques et ses méthodes de congélation. Fanette, fait son pain quotidien à l’ancienne, sans levure chimique seul changement, le four, qui, bien sur est électrique.
Je vais l’avoir ma recette, celle du pain de Fanette. Je vous la livre, mais surtout qu’elle ne le sache pas !

Le pain de Fanette

1kg de farine aux tournesols
Levure fraîche
500g d'eau tiède
1 pincée de sel

Pétrir la farine avec l'eau, le sel et la levure délayée au préalable pendant 10 minutes au batteur.
En faire une boule. Mettre cette boule dans un saladier et la recouvrir d’un torchon. La laisser lever pendant 30 min. Travailler la pâte puis la remettre en boule. La laisser encore lever pendant 40 minutes. Façonner alors la pâte à votre convenance, y faire quelques traits au couteau sur le dessus.
Mettre dans le four préchauffé à 200° C et laisser cuire 40 minutes.
Voilà le pain le plus simple et le plus savoureux que chacun peut réaliser facilement.

Les bonnes adresses de Fanette

• Les ruchers du Bessillon
Fabienne Guieu
Miels
Lou Camp d’Andriou
83570 Cotignac

• Bières artisanales. Robert Christophe
Ancienne cave coopérative d’Esparron.
83560 Esparron de Pallières
Ouvert du 1er juillet au 30 août 11h à 14h et 17h à 21h
Sur rendez-vous au (0)6 80 94 27 21 – (0)6 25 42 10 59



• La table de Fanette
83670 Fox-Amphoux
Tél. (0)4 94 80 72 03

http://www.tabledefanette.com
contact@tabledefanette.com

(photos X)

Publié le 5 août 2013


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