
Voilà maintenant plus de 2 ans que le couple Kim et Géraud Gary-Bobo a tracé son sillon dans le Vieux Nice, face à l'hôtel de ville, entre le cours Saleya et la place Masséna.
En ouverture : Kim et Géraut Gary-BoboCARTE. Ils se sont connus chez Guy Lassausaie à Chasselay près de Lyon, où ils se sont retrouvés à l’Institut Paul Bocuse pour apprendre les bases de la cuisine, la vraie, celle qui prône de faire simple, mais efficace. Ici à Nice, les tâches sont fixées, Kim s'occupe de la salle, mais peut très bien suppléer Géraud en cuisine en cas de besoin, trentenaire dynamique au curriculum vitae bien chargé, Carré des feuillants à Paris avec Alain Dutournier, La cour des loges à Lyon avec Guy Lassausaie, Le Métropole - Joel Robuchon à Monte-Carlo avec Christophe Cussac, pour ne citer qu'eux.
C'est une restauration à deux vitesses, midi et soir, que vous propose Géraud et sa petite brigade, à espionner à travers les vitres de la cuisine installée au centre de la salle à manger, pour admirer leur dextérité à confectionner des plats à la minute.
Le menu du midi, qui change chaque jour, au gré du marché et de son inspiration, vous permet de découvrir des créations simples, respectueuses du produit, du goût, des cuissons, de la chaleur du plat, empreintes d'originalité comme la pissaladière et son aérienne pâte (entre la pâte à pizza et la focaccia) à faire pâlir les cuisiniers niçois (le chef est natif de Montpellier !), le cabillaud rôti, façon aïoli, avec son écrasée de pommes de terre aux olives et légumes, patchwork de choux, blanc, vert, violet. La singularité apparaît également sur l'entrée de la formule mentionnée sur ardoise (entrée, plat et 1 verre de vin à 16€), avec un plat totalement déstructuré, où avocat et crevettes, coupés en petits morceaux, enserrent la sauce cocktail, dont le gras est cassé par l'acidité de l'assaisonnement du pamplemousse.
Les desserts sont de la même veine, simples et bons, tarte au citron meringuée, pain perdu, caramel beurre salé et glace vanille...
Le soir, la bistronomie prend des airs de gastronomie et la carte s'enrichit de plats beaucoup plus élaborés, jarret de veau en pot-au-feu, badiane et crème au raifort, pastilla d'agneau, boulgour et jus aux épices douces…

Pissaladière

Cabillaud rôti, façon aïoli

Avocat et crevettes, sauce cocktail

Pain perdu, caramel beurre salé et glace vanille• Fine gueule
2, rue de l'Hôtel de ville 06300 Nice
Tél. (0)4 93 80 21 64https://www.finegueule.fr/contact@finegueule.frFermé le dimanche et le lundi midi
Tram opéra-vieille ville
Parking Sulzer
(photos Gérard Bernar)
Publié le 16 octobre 2017