PARCOURS. Nouveau cap et nouveau challenge pour cet hôtelier habitué à gérer des établissements de luxe en France et à l’étranger. L’une de ses priorités : élargir la palette de services aux clients pour que leur expérience devienne souvenir. 
Originaire du Sud-Ouest de la France, François Laran a su très tôt qu’il allait s’orienter vers les métiers de l’hospitalité. « Je voulais voyager et j’aimais le contact, l’échange avec les autres », confie-t-il. À cela s’ajoute une famille de traiteurs et un cursus au sein du lycée hôtelier d’Occitanie à Toulouse.

Une fois diplômé, il va privilégier les grandes maisons pour apprendre, progresser, marquer les esprits, se faire remarquer, suivre ses mentors. François Laran débute ainsi, en 2004, comme chef de rang à l’hôtel Ostapé par Alain Ducasse, puis devient maître d’hôtel dans une succession d’établissements de luxe, dont une table étoilée, La Chassagnette, à Arles. Sa première nomination en tant que directeur, il la décroche en 2011 dans un restaurant gastronomique japonais à Sydney, en Australie. Il va ensuite partir en Indonésie, à des postes de direction également, pour les enseignes Sofitel, Pullman et Raffles. Retour en France en 2020, où il est recruté comme directeur-adjoint du Royal Monceau, à Paris, avant de prendre, un an plus tard, la direction générale de la Villa La Coste au Puy-Sainte-Réparade, dans les Bouches-du-Rhône.

PROJETS. D’ores et déjà François Laran se projette dans l’avenir. Il évoque les agrandissements de Capelongue, des Roches Rouges et, dès cet été, du Moulin de Lourmarin, dont la capacité d’hébergement va augmenter. Autre projet en chantier : ouvrir à l’année Capelongue, dont le spa sera entièrement rénové d’ici à 2024. Enfin, François Laran souhaite développer de nouveaux services par propriété, créer de nouvelles expériences pour les clients. Et ce, été comme hiver, sauf aux Roches Rouges, établissement qui reste dans une logique saisonnière. L’idée : satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante, la surprendre pour mieux la fidéliser. 



(photo DR)



Publié le 24 avril 2023